Eglise Notre-Dame d'Urville-Nacqueville

Eglise Notre-Dame	EGLISE NOTRE-DAME d' Uuville-Nacqueville			Chapelle de Nacqueville
	Un patrimoine religieux reconstruit Une âme retrouvée Une église pour rassembler

NOTRE DAME

Cette église n'est pas un monument ni un musée. Elle est « maison de Dieu » et surtout « maison de la communauté chrétienne ».
Aujourd'hui regroupée avec Querqueville pour former la paroisse Saint Clair, elle vit là de jour en jour, de baptêmes en sépultures, de mariages et d'assemblées dominicales en rassemblements, sa vie périgrinante de témoin de l'Espérance.
Elle est lieu de prière, de silence, où Dieu vient à notre rencontre.
Même si vous ne partagez pas la foi des chrétiens, découvrez ce lieu avec un coeur ouvert et respectueux.

L'édifice actuel consacré en 1960 (Voir la construction de l'église) est l'oeuvre de François Champart. L'architecte a voulu reprendre avec les possibilités des techniques contemporaines, les formes trapues des vielles églises de la Hague. Les matériaux, pierres apparentes, couvertures en schiste, concourent à rappeler les édifices traditionnels de la région.

Sur le parvis, on remarque le baptistère en forme de pigeonnier, abritant les fonts baptismaux de l'ancienne église d'Urville (XVIIIe siècle), placé comme un exonarthex avec un cheminement (malheureusement la couverture en a été enlevée) prévu pour accueillir le nouveau baptisé directement dans la chapelle de la Vierge.

Ce vaste parvis introduit le visiteur sous un porche généreux qui mène dans une nef ample. Au-dessus du porche, on peut lire : « Ut omnes ununt sint, sicut tu Pater in me et ego in te. Que tous soient uns, comme toi, Père tu es en moi et moi en toi » (Evangile de Jean 17, 21). Allusion à la devise de Mgr Guyot, évêque de Coutances à l'époque : « Ut sint unum : qu'ils soient un »..

La première eucharistie y fut célébrée le 1er novembre 1960. La consécration de l'autel et la bénédiction de l'église eurent lieu le 6 août 1961. (Voir les photos)

LE MOBILIER

Depuis sa construction, l'église Notre-Dame d'Urville-Nacqueville n'a jamais eu le mobilier qu'elle aurait du avoir.
Improvisé tout au long de ces années, le mobilier provisoire du chœur de l'église était devenu disparate et fatigué. Son renouvellement s'imposait.

C'est grâce à l'initiative du Père Serge Lemière, curé de la paroisse Saint Clair, du soutien de la commission des Arts Sacrés du diocèse ainsi que celui de la commune d'Urville-Nacqueville et de Madame le maire Yveline Druez, que le projet de réaménagement du mobilier, initié en novembre 2007 a pu être réalisé.

Voir la suite...

Le projet a été confié à Madame Mireille Bouchard, architecte diplômée de l'Institut des Arts Sacrés de Paris. Elle a créé le mobilier des églises St Lambert de Vaugirard de Paris, de Joigny (Yonne), St Symphorien à Nuits St Georges (Côtes d'Or), et Bruxelles...

C'est en février 2011 que les travaux débutent. (Voir les photos)
La messe de consécration du nouvel autel et de bénédiction du nouveau mobilier liturgique par Mgr Stanislas LALANNE a eu lieu le dimanche 10 avril 2011. (Voir le reportage photos)

LES VITRAUX

Voir la suite...

Posés en 1960, les vitraux sont l'oeuvre de Henri Martin-Granel, maître verrier, ami de l'architecte François Champart. Une réalisation selon la technique du vitrail en dalles de verre alors très en vogue au milieu du XXème siècle.

L'architecte et le maître verrier ont cherché à donner de l'importance au choeur de l'église, par rapport à la nef, ce qui explique les coloris beaucoup plus chauds des verrières du choeur où dominent surtout le rouge et l'or.

La constatation de la dégradation de certaines pièces de verre sur l'ensemble des vitraux constaté en 2001 par Rémi Desalbres, architecte du patrimoine, ont conduit en 2006 à une restauration de l'ensemble des vitraux. Les travaux ont été réalisé par Michel Caron, maître verrier et son équipe.(Voir les photos)

L'ART EST PAR NATURE, UNE SORTE D'APPEL AU MYSTERE

« L'Eglise n'a jamais cessé de nourrir une grande estime pour l'art en tant que tel. En effet, même au delà de ses expressions les plus typiquement religieuses, l'art, quand il est authentique, a une profonde affinité avec le monde de la foi, à tel point que, même lorsque la culture s'éloigne considérablement de l'Eglise, il continue à constituer une sorte de pont jeté vers l'expérience religieuse.

Parce qu'il est recherche de beauté, fruit d'une imagination qui va au-delà du cotidien, l'art est, par nature, une sorte d'appel au Mystère »

Jean-Paul II

« L'Eglise n'a jamais cessé de nourrir une grande estime pour l'art en tant que tel. En effet, même au delà de ses expressions les plus typiquement religieuses, l'art, quand il est authentique, a une profonde affinité avec le monde de la foi, à tel point que, même lorsque la culture s'éloigne considérablement de l'Eglise, il continue à constituer une sorte de pont jeté vers l'expérience religieuse.

Parce qu'il est recherche de beauté, fruit d'une imagination qui va au-delà du cotidien, l'art est, par nature, une sorte d'appel au Mystère »

Jean-Paul II